Les rats et les surmulots sont deux espèces d’animaux souvent confondues en raison de leur apparence similaire.
Bien que les deux animaux se ressemblent, il existe plusieurs différences entre les rats et les surmulots.
Quelles sont les espèces de rats présentes en Île-de-France ?
En Île-de-France, les espèces de rats les plus couramment rencontrées sont le rat d’égout (Rattus norvegicus) et le surmulot (Rattus norvegicus domesticus).
Le rat d’ égout est largement répandu et bien adapté à la vie urbaine, tandis que le surmulot est une sous-espèce domestiquée du rat d’égout, élevée spécifiquement comme animal de compagnie.
Ces deux espèces appartiennent à la famille des muridés.
Quelles sont les caractéristiques distinctives du rat d’égout et du surmulot ?
Les rats d’ égouts (Rattus norvegicus) et les surmulots (Rattus norvegicus domesticus) ont quelques caractéristiques distinctives qui permettent de les différencier :
- Taille : Le rat d’égout est généralement plus grand que le surmulot. Il peut mesurer jusqu’à 25 centimètres de longueur sans la queue, tandis que le surmulot atteint une taille d’environ 20 centimètres sans la queue.
- Couleur : Le rat d’égout a une couleur brune ou gris-brun, tandis que le surmulot a une fourrure généralement grise. Cependant, la couleur peut varier légèrement d’un individu à l’autre.
- Morphologie : Le rat d’égout a un corps robuste et trapu, avec un museau épais et des oreilles relativement petites. Le surmulot a un corps plus élancé et des oreilles plus grandes en proportion.
- Comportement : Les deux espèces sont principalement actives la nuit et sont considérées comme des animaux nocturnes. Cependant, le surmulot est connu pour être un peu plus actif au crépuscule, alors que le rat d’égout peut être actif à différentes périodes de la nuit.
Il est important de noter que le surmulot est en réalité une sous-espèce domestiquée du rat d’égout, élevée comme animal de compagnie.
Par conséquent, certaines différences morphologiques et comportementales peuvent être atténuées chez les individus domestiques par rapport à ceux vivant à l’état sauvage.
Quels sont les habitats et le régime alimentaire de ces deux espèces ?
Les rats d’égouts et les surmulots sont tous deux adaptés à la vie urbaine. Ils se trouvent principalement dans les égouts, les entrepôts alimentaires, les espaces urbains et les zones rurales à proximité des champs et des exploitations agricoles.
En ce qui concerne leur régime alimentaire, ils sont omnivores et se nourrissent de tonnes de déchets alimentaires, de débris végétaux et même de matières animales.
Comment se reproduisent-ils et quelle est leur espérance de vie ?
La maturité sexuelle chez les rats d’égouts est atteinte entre 2 et 5 mois, tandis que chez les surmulots, elle survient entre 2 et 4 mois.
Les femelles donnent naissance à une portée de 6 à 12 petits en moyenne.
En ce qui concerne l’espérance de vie, les rats d’égouts vivent généralement de 1 à 3 ans, tandis que les surmulots ont une espérance de vie légèrement plus courte, allant de 1 à 2 ans.
Quels sont les risques associés aux populations de rats ?
Les populations de rats peuvent causer des problèmes de santé publique en raison de leur capacité à propager des maladies transmissibles à l’homme.
De plus, ils peuvent causer des dommages matériels en rongeant les fils électriques, les bâtiments et les cultures.
Les rats d’égouts et les surmulots peuvent également être prédateurs d’autres espèces animales.
Peut-on avoir un rat comme animal de compagnie ?
Le rat de compagnie est une espèce domestique dérivée du surmulot (Rattus norvegicus domesticus).
Les rats domestiques sont élevés spécifiquement comme animaux de compagnie et sont généralement apprivoisés, sociables et intelligents.
Ils nécessitent cependant des soins appropriés et une interaction régulière avec leurs propriétaires pour leur bien-être.
Les rats et surmulots sont-ils considérés comme des espèces invasives ?
Oui, le rat d’égout et le surmulot sont considérés comme des espèces invasives dans de nombreuses régions du monde, y compris Paris.
Leur reproduction rapide, leur adaptabilité et leurs préférences alimentaires leur permettent de prospérer dans divers habitats, ce qui peut entraîner des déséquilibres dans les écosystèmes locaux.
Quels sont les prédateurs naturels des rats ?
Les rats ont plusieurs prédateurs naturels qui contribuent à réguler leurs populations.
- Les serpents : Les serpents, en particulier les espèces non venimeuses comme les couleuvres, se nourrissent de petits mammifères tels que les rats. Les serpents sont souvent des prédateurs efficaces pour contrôler les populations de rats.
- Les rapaces : Les rapaces tels que les hiboux, les faucons et les aigles chassent les rats depuis les airs. Leurs excellentes capacités de vol et leur vision perçante en font des prédateurs redoutables pour les rats.
- Les renards : Les renards sont des prédateurs opportunistes et se nourrissent d’une variété d’animaux, y compris les rats. Ils peuvent creuser et entrer dans les terriers de rats pour les attraper.
- Les chiens et les chats : Les chiens et les chats domestiques sont des prédateurs naturels des rats. Leur instinct de chasse et leurs capacités athlétiques leur permettent de poursuivre et de capturer des rats.
- Les prédateurs terrestres : D’autres prédateurs terrestres tels que les belettes, les fouines, les martres et les hermines peuvent s’attaquer aux rats, en particulier lorsqu’ils ont accès à leurs terriers.
Il convient de noter que la présence de prédateurs naturels peut varier en fonction de l’environnement spécifique.
Dans les zones urbaines où les habitats naturels sont limités, la pression des prédateurs naturels sur les populations de rats peut être réduite.
Quels sont les impacts des rats sur la gestion des déchets et la santé publique ?
Les rats ont un fort lien avec la gestion des déchets, car ils se nourrissent souvent des déchets alimentaires.
Leur présence dans les zones urbaines et les entrepôts alimentaires peut aggraver les problèmes de propreté et d’hygiène.
De plus, les rats peuvent propager des agents pathogènes et contribuer à la propagation de maladies, ce qui souligne l’importance de bonnes pratiques de gestion des déchets.